Amis de l’eau, venez découvrir le nouveau numéro de la revue Orbs : Orbs Spécial Eau.
Un numéro hors série, dédié aux mondes de l’eau !
Nous assistons à une montée en puissance des droits de la nature. Ce changement s’appuie en premier lieu sur une reconnaissance des droits de l’eau, l’eau douce des rivières, l’eau salée de l’Océan. Comme si la conscience collective de l’humanité comprenait enfin le respect dû à l’eau.
Un article écrit pour le numéro spécial d’Orbs sur l’eau. Mars 2018
by admin with no comments yetÉmission Sur le rebord du monde sur RCF
lundi 5 février à 13h30
Durée émission : 25 min présentée par Béatrice Soltner
Interview de Valérie Cabanes, juriste auteur d’ « Un nouveau droit pour la terre » ed.Seuil et « Homo natura » ed.Buchet-Chastel.
Forêt rasée, océan pollué, air vicié, la terre souffre et nous voici plongé dans l’anthropocène, spectateur sidéré, vivant une ère inédite où pour la première fois de son histoire l’homme s’empoisonne à mort en assassinant son milieu nourricier.
Les dommages sont tels que des voix réclament la reconnaissance internationale du crime d’écocide, ce fut le cas par exemple en mai 2016 lorsque le Tribunal international contre Monsanto affirmait que les activités de la multinationale causaient des dommages aux sols, à l’eau et à l’environnement. Les 5 juges concluaient que les faits rapportés pourraient relever de la Cour pénale internationale.
by admin with no comments yetOrganisateur : ONG Objectif Sciences International, Genève
Co-Présidents de Séance :
Opening speech
Dialogues Interactifs de l’ONU et Droits de la Nature
Les experts qui sont sollicités tous les ans par le Bureau de l’ONU en charge de l’initiative Harmony with Nature, échangent déjà aux niveaux national et continental (Europe, Amérique du Nord…) selon divers groupes de thématiques. Cette Conférence organisée en Décembre permet de travailler sur les résultats des Dialogues Interactifs de Haut Niveaux ayant eu lieu, et de préparer la matière à penser en vue des prochains Dialogues Interactifs.
Les grands acteurs mondiaux, les fédérations, et les acteurs spécifiques, s’organisent actuellement au niveau international et sont appelés à se rencontrer tous les ans en fin d’année, à la Conférence Internationale sur les Droits de la Nature, à l’ONU, à Genève. Cet espace annuel de mise en commun permet aux acteurs du domaine de mettre en commun pratiques, enjeux, solutions, idées, besoins.
Les acteurs présents à cette Conférence sont :
Les sujets qui sont à l’ordre du jour de Décembre 2017 sont :
Les échanges entre les parties prenantes de cette réunion ont lieu à la fois sous la forme de pitchs très dynamique suivi de sous-groupes au sein desquels vous pourrez participer, et à la fois sous forme de Table-Ronde entre les intervenants, et bien entendu de débats avec l’audience de l’Assemblée.
https://www.facebook.com/ObjectifSciencesInternational/videos/1850181638388772/
Closing speach of Maria Mercedes Sanches, United Nations Harmony with Nature Initiative New York Bureau and concluding remarks of Valérie Cabanes (spokesperson End Ecocide on Earth) and Lisa Mead (Earth Law Alliance)
Contribution au numéro 50 du magazine L’Ecologiste : « Quels droits pour la nature »
Thème du dossier : les relations homme-animal.
Que savons-nous aujourd’hui de l’animal ? Quelle est son histoire et la nôtre ? Un extraordinaire tour d’horizon de la biologie à la philosophie. Paru le 7 octobre 2017.
Extrait de l’article « Quels droits pour la nature »:
Lors de la conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-mère qui s’est tenue à Cochabamba en Bolivie en 2010, une Déclaration universelle des droits de la Terre fut rédigée et proposée aux Nations Unies pour affirmer la nécessité de protéger la nature pour sa valeur intrinsèque, celle qui permet à la vie de se maintenir.
Cette prise de conscience a émergé dans des pays d’Amérique du Sud sous l’influence des modes de vie et de pensée de ses populations autochtones. Elle a permis progressivement l’adoption de lois nationales ou locales sur tout le continent américain. C’est le cas en Équateur depuis 2008, en Bolivie depuis 2009, au Mexique depuis 2017, mais aussi aux États‐Unis où une trentaine de municipalités ont voté des lois octroyant aux communautés naturelles et aux écosystèmes une personnalité juridique et à la population le droit de les défendre en justice. Certaines cours de justice ont parfois reconnu comme entités vivantes des écosystèmes en péril, comme la grande barrière de corail au Belize en 2010 ou le fleuve Atrato en Colombie en 2017.
L’année 2017 fut le théâtre de décisions spectaculaires permettant une montée en puissance au niveau international des droits de la nature. Le 15 mars 2017, le Parlement néo‐zélandais a entériné des accords passés en 2012 et 2014, entre la communauté maori iwi Whanganui et le gouvernement, qui reconnaît la rivière Whanganui et le parc national te Urewera comme des entités vivantes et leur octroie des droits et des devoirs. Ce peuple maori considère que la rivière et la forêt sont leurs ancêtres et qu’ils ont le devoir et le privilège d’en prendre soin en les traitant comme des membres de leur famille. Un représentant de l’État et le peuple iwi Whanganui ont été nommés dépositaires des droits de ces écosystèmes après 150 ans de négociation. Comprenant que l’État n’accepterait pas de leur céder ses droits territoriaux, les Iwi ont proposé que personne, ni eux ni l’État, ne soit propriétaire de la rivière ni du parc et et que ces derniers puissent être reconnus comme des entités vivantes, ce qui fut accepté. La gouvernance de l’eau et du parc sera ainsi partagée et devra garantir la protection des droits de la rivière et des forêts. Quand quelqu’un voudra « utiliser » l’eau, le sol ou les arbres, il devra désormais tenir compte des besoins de toute autre personne et en premier lieu des besoins des écosystèmes.
Quelques jours plus tard, c’est la Haute Cour de l’État d’Uttarakhand, en Inde du Nord, qui a reconnu comme des personnes tous les écosystèmes himalayens sur son territoire : le Gange mais aussi son affluent la rivière Yamuna, les glaciers Gangotri et Yamunotri, les rivières, les ruisseaux, les lacs, l’air, les prairies, les vallées, les jungles, les forêts, les sources et les cascades. (…) lire la suite sur http://www.ecologiste.org/index.html
by admin with no comments yetBija Vidyapeeth (Earth University) is Navdanya’s learning center headed by Vandana Shiva, located at the Navdanya Biodiversity Conservation Farm in Doon Valley, Uttarakhand, nestled between the Ganga and the Yamuna, the Shivalik and Himalayan mountain ranges. Navdanya has created a biodiversity sanctuary for birds, butterflies, insects and soil microorganisms, through saving more than 1500 varieties of seeds and trees. Here, nature in its diversity and dynamism is the highest teacher.
Bija Vidyapeeth (Earth University) draws inspiration from Rabindranath Tagore, who created Shanti Niketan, a university based on living in and learning from nature. He was also the inspiration behind the Schumacher College, with which the Bija Vidyapeeth is associated as a learning center.
Lecture on the Rights of nature and the Planetary Boundaries was given on 27th September 2017 during the course « A-Z of Agroecology & Organic Food Systems », an opportunity to learn from the cutting edge ecological research combined with practical experience.
by admin with no comments yetNew Delhi, 1st October – – Book release
#Bhoomi2017 release of Valerie Cabanes’s book « Rights for Planet Earth » in a special ceremony with Natraj publishers and Vandana Shiva who signed the Foreword.
Navdanya has been part of the movement for the Rights of Nature and promoting Vasudhaiv Kutumbkam, the Earth Family. At the Bhoomi festival Valerie Cabanes , eminent lawyer from France spoke about the necessity to recognise ecocide – the destruction of the Earth and the environment – as a punishable crime. Citing the Indian court’s judgment to declare Ganga as a living entity with rights, she spoke about how there is a need to implement such steps all over the world. Her book “Rights for Planet Earth: Ending Crimes Against Nature ” was released by Dr Vandana Shiva at the event.
Navdanya, in collaboration with India International Centre, concluded its annual festival Bhoomi, dedicated this year to Listening to the Mountains – listening to the message of the Rights of Nature flowing from the mountains, listening to the cry of the Mountains bearing the burden of climate change, and listening to the promise of agroecology and organic farming to stop the spread of poisons that spread disease and increase Greenhouse Gases that destabilise the climate. A book on the subject was also released.
The mountains are considered sacred in almost all cultures of the world and have been an inspiration of wisdom for societies across the world. At Bhoomi 2017, panel discussions, talks ad presentations were held by some of the global pioneers of mountain ecology conservation, activists and mountain farmers. Keys speakers at the event were Chief Minister of Sikkim Pawan Chamling, renowned environmentalist and founder-director of Navdanya Dr Vandana Shiva, Andre Leu, President of the IFOAM, Ulrich Veith, Mayor of Mals, Dr Saamdu Chetri, Director GNH Centre Bhutan, Dr Sonam Dawa, CEC, Ladakh Autonomous Hill Council, etc.
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