Conférence sur les moyens d’arrêter la construction du barrage de Belo Monte le 14 novembre 2013 au Parlement Européen à Bruxelles :
Comment les citoyens de l’UE sont-ils impliqués dans ce projet à travers les investissements et les actions des entreprises européennes, membres du consortium de construction ? Quels sont les défis juridiques, quelles sont les allégations de corruption, quels procès ont été portés devant les tribunaux et quel en est le résultat ? Quelles sont les alternatives à ce type de projets, lucratifs, financés en partie par de l’argent public, à faible rendement et aux conséquences sociales et environnementales catastrophiques?
J’interviens sur les recours juridiques entrepris contre Belo Monte à la 1’37″38″‘
et sur l’Initiative End Ecocide in Europe comme solution à la 2’42 »
by admin with no comments yet
Article France 24 : Le chef indien brésilien Raoni, ardent et célèbre défenseur de la forêt amazonienne, a plaidé mardi au Parlement européen à Strasbourg pour que l’Europe intervienne auprès du gouvernement brésilien pour empêcher un projet de barrage géant hydroélectrique.
« J’aimerais vous demander, à vous les Européens, de parler de ce problème avec le gouvernement brésilien, de lui faire passer un message pour qu’il nous respecte en tant que peuple indigène », a déclaré lors d’une conférence de presse au Parlement européen le chef amérindien.
« Les autorités brésiliennes « veulent nos terres, elles veulent nous détruire et je suis vraiment très inquiet pour notre peuple », a ajouté Raoni, qui serait âgé de 82 ans.
En travaux depuis juin 2011, le barrage de Belo Monte, au coeur de l’Amazonie, sera le troisième plus grand au monde, après celui des Trois Gorges en Chine, et celui d’Itaipu, dans le sud du Brésil. Ce projet de 14,4 milliards de dollars est dénoncé par les associations de protection de l’environnement, notamment car il va contraindre les communautés aux alentours à changer leur mode de vie.
Présente aux côtés de Raoni, l’eurodéputée écologiste et ancienne candidate à la présidentielle française Eva Joly a souligné que « ce qui se passe au Brésil nous concerne », car « ce sont les entreprises européennes qui obtiennent des marchés là-bas ». Le groupe français Alstom, notamment, a remporté en février 2011 un contrat de 500 millions d’euros pour fournir deux turbines de ce barrage.
Le projet Belo Monte est un « cheval de Troie », a dénoncé de son côté une autre élue écologiste française, Catherine Grèze. « On nous le vend comme un projet d’énergie renouvelable, alors que c’est la porte ouverte pour l’extraction minière et la destruction de l’Amazonie », a-t-elle ajouté.
Eva Joly et Catherine Grèze sont sensibles à la cause amazonienne et je suis heureuse d’avoir contribué à leur apporter des éléments supplémentaires de compréhension sur les ravages du barrage de Belo Monte et sur les responsabilités françaises en leur fournissant ce document de travail téléchargeable ici :
Belo Monte – un barrage de trop
by admin with 1 comment