Mon Entretien sur RFI ce dimanche 26 mars en annonce de ma conférence au Salon du Livre de Paris.
A écouter en ligne : http://www.rfi.fr/emission/20170326-nouveau-droit-terre-valerie-cabanes
Rivières polluées, forêts rasées, sols ravagés par des substances toxiques… hommes et animaux à travers le monde sont privés de leur espace vital. Détruire ainsi l’environnement est un crime et ça s’appelle écocide. Pourtant, aujourd’hui, les auteurs de ces destructions bénéficient d’une impunité quasi-totale. Dans mon livre Un nouveau droit pour la Terre – pour en finir avec l’écocide, paru aux éditions du Seuil, j’appelle à une métamorphose du droit international pour mieux protéger la planète Terre et ses habitants.
Audrey Chabal – Usbek & Rica 18/03
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la reconnaissance par la Cour pénale internationale du crime d’écocide. L’enjeu : pouvoir juger les responsables de la destruction massive des écosystèmes. Mais derrière cette notion juridique à la définition encore floue, c’est rien de moins que la reconnaissance d’un droit des générations futures qui se dessine.
« Écocide », ça ressemble un peu à « génocide ». Normal, c’est fait exprès. Le terme, contraction du mot grec oikos (« maison ») et du verbe latin occidere (« tuer »), désigne le pouvoir de juger et condamner, à l’échelle internationale, les personnes, les États ou les entreprises qui tuent notre maison, autrement dit la planète Terre.
Lire la suite sur https://m.usbeketrica.com/article/l-ecocide-premier-pas-vers-un-droit-des-generations-futures
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« J’introduirai la valeur Terre dans la Constitution ». « Je propose de créer la notion de crime d’écocide. Il s’agit d’interdire ainsi les atteintes les plus graves à l’environnement, en particulier à l’encontre des communs planétaires : océan, atmosphère, ressources génétiques, espèces migratrices, tout ce qui permet aujourd’hui de maintenir la vie sur terre. »
Je suis l’une des 60 interviewés du livre qui vient de paraitre : « Moi Président, 60 idées pour changer la France » aux éditions du Chêne ( mars 2017)
Université de Marseille Saint Charles
Date: 3 mars 2017 12:30-14h
Grand Amphi
Maison de l’Avocat
Date: 3 mars 2017 17h
51 rue Grignan, salle Albert Haddad – Marseille (13)
Opera-Mundi
Date : 4 mars 2017 17:00
FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur
20, boulevard de Dunkerque – Marseille (13)
http://www.opera-mundi.org/2017/03/04/valerie-cabanes/
Salon du livre de Paris
Date: 26 mars 2017 – 14h à 15h
Scène : Sciences pour Tous – Porte de Versailles- Paris (75)
https://www.livreparis.com/fr/Sessions/40858/Un-nouveau-droit-pour-la-Terre
Conférence de l’ Avern
Dates : 27 mars 2017 – 20h
Lycée Rotrou – Dreux (28)
http://www.avern.fr/agenda/conference-debat-un-nouveau-droit-pour-la-terre/
Université de Droit de Strasbourg
Date – 28 mars – 13h à 15h
Festival Terre & Lettres
Date : 31 mars 2017 18h30-20h
Médiathèque Michel Crépeau – La Rochelle (17)
https://www.terre-et-lettres.org/programme/
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De cause à effets, le magazine de l’environnement Aurélie Luneau
Environnement, avenir de la planète et de ses habitants, santé voici les thèmes du jour, en compagnie de Jean Jouzel.
Aujourd’hui, à la veille de l’ouverture de la Cop 22 qui va se tenir, cette année, à Marrakech, au Maroc, du 7 au 18 novembre, nous posons la question de la justice climatique face à la destruction de la planète.
L’homme vit une période qu’il a lui-même enfanté, l’Anthropocène, avec toutes les transformations et les destructions qui en découlent, en cours et à venir. Mais face à cette mutation de notre environnement, des voix s’élèvent pour réclamer un « droit pour la terre », une législation qui prenne en compte « l’écocide », c’est-à-dire la destruction de la maison Terre en train de se jouer sous nos yeux. Faut-il punir ceux qui continuent de détruire l’environnement et qui, de fait, accentuent les injustices et les tensions géopolitiques ? Comment agir et faire reconnaître l’écocide comme le cinquième crime international ?
by admin with no comments yetL’émission Les Nouvelles Vagues s’est intéressée aux mondes finissants avec Christophe Bonneuil, historien, Marie Toussaint, juriste, membre de l’ONG End ecocide et de l’association Notre affaire à tous, et moi-même.
Nous commençons par réfléchir aux fins du monde à travers l’anthropocène, l’écologie, la justice climatique et nous nous penchons sur l’écocide, qui désigne ce fait de détruire la « maison Terre ». Nous évoquons la notion d’ « écocide » comme crime environnemental grave et examinons les recours légaux permettant d’y remédier. A cette occasion, nous évoquons le récent rapport publié par WWF sur les extinctions animales.
Vendredi 23 septembre à 19h
Lieu : Le Consulat 30 rue Ballu Paris 9e
Avec Valérie Cabanes d’End Ecocide on Earth, Sabine Gagnier d’Amnesty international et Laetitia Liebert de Sherpa
Trop souvent les grandes entreprises multinationales restent impunies alors que même que des crimes graves sont commis contre l’environnement ou les droits sociaux. Retranchées derrière leurs chaînes de sous-traitances ou tout simplement protégées par le droit national de leur pays d’origine, les victimes se retrouvent démunies pour obtenir réparation.
En s’appuyant sur sa recherche et ses interventions dans des cas de violations de droits humains liés aux activités des entreprises, Amnesty International compte obtenir des États qu’ils mettent en œuvre, sur le plan national et international, des cadres juridiques pour contraindre les entreprises à rendre des comptes. Amnesty International réclame en effet un contrôle efficace et effectif sur les entreprises dans leur pays d’origine et à l’étranger et la possibilité, pour ceux dont les droits sont bafoués, d’obtenir réparation.
Valérie Cabanes est juriste, spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains. Elle se bat depuis de nombreuses années pour la reconnaissance du crime “d’écocide” pour sanctionner les responsables d’atteintes à la Nature. Auteur du livre qui paraîtra début octobre “Un nouveau droit pour la Terre”, elle s’insurge contre ce système où les “peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. L’écocide n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis”.
by admin with no comments yetCollection Anthropocène, Editions du Seuil, Octobre 2016.
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Préface de Dominique Bourg
Ce livre est un appel à une réforme du droit international pour assurer la protection de la planète. L’auteur préconise notamment la reconnaissance d’une nouvelle catégorie de crime, l’écocide.
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (le fait de détruire la « Maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que ceux qui saccagent la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le «crime d’écocide ».
L’auteur: Valérie Cabanes
voir Bio
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