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      Reconnaissons que la Nature a des droits !

    • Août 4thConférence à l’Ocean Climax Festival

      date logo-climax-headerTalks / Session 3

      Samedi 10 septembre 2016 à 10H

      Justice climatique : Un état d’urgence ?

       

      Cadrage introductif avec :

      Jean JOUZEL, Expert membre du GIECC, rapporteur Avis Justice climatique au CESE

      Agnes MICHELOT, SFDE, rapporteur Avis Justice climatique au CESE

      Valérie CABANES, Juriste et porte-parole du mouvement End Ecocide On Earth

       

      Regards Croisés immigration avec :

      Jean ROUSSEAU, président de l’organisation pour une Citoyenneté Universelle

      Geneviève GARRIGOS,  Présidente Amnesty International

      Retrouvez cet événement sur http://oceanclimax.fr/

       

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    • Août 1stBientôt un Tribunal de conscience contre Monsanto

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      J’ai rejoint le comité directeur de la Fondation pour un tribunal contre Monsanto composé entre autres de  Vandana Shiva, Corinne Lepage, Marie-Monique Robin, Olivier de Schutter, Gilles-Eric Séralini, Hans Herren.  Nous avons organisé une conférence de presse le 3 décembre à Paris à Place to B.
      Vous pouvez visionner une version synthétisée de cette conférence

      PRESS CONF MONSANTO TRIBUNAL, PARIS, 3 DEC. 2015 SUBTITLE ENGLISH (SHORT) from Monsanto Tribunal on Vimeo.

      ou vous pouvez visionner la conférence dans son intégralité ici.

      Un nombre croissant de citoyens de différentes régions du monde voient aujourd’hui l’entreprise américaine Monsanto comme le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité et contribue de manière massive au réchauffement climatique.

      Depuis le début du XXème siècle, cette multinationale a commercialisé des produits hautement toxiques qui ont durablement contaminé l’environnement et rendu malades ou causé la mort de milliers de personnes dans le monde :

      · les PCB qui font partie des douze Polluants organiques persistants (POP) et affectent la fertilité humaine et animale ;
      · le 2,4,5 T, l’un des composants de l’agent orange contenant de la dioxine qui fut déversé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam et continue de provoquer malformations congénitales et cancers ;
      · le lasso, un herbicide aujourd’hui interdit en Europe ;
      · ou le roundup, l’herbicide le plus utilisé au monde, qui est à l’origine de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne. Ce désherbant très toxique est associé aux monocultures transgéniques, principalement de soja, maïs et colza, destinées à l’alimentation animale ou à la production d’agro-carburants.

      Le modèle agro-industriel promu par Monsanto est à l’origine d’au moins un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiales dues à l’activité humaine ; il est aussi largement responsable de l’épuisement des sols et des ressources en eau, de l’extinction de la biodiversité et de la marginalisation de millions de petits paysans. Il menace aussi la souveraineté alimentaire des peuples par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant.

      De très nombreux articles de presse ont été publiés. Une revue de presse est consultable sur le site de la Fondation du Tribunal en plusieurs langues où vous êtes aussi invités à contribuer financièrement à la mise sur pied de ce Tribunal prévu du 14 au 16 octobre 2016.

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    • Juil 27thParticipation à l’ouvrage collectif « Des droits pour la nature »

      Droits_nature_couv_

       

      Résumé

      Après un premier constat du lien étroit homme-nature, les auteurs proposent, afin que chacun ait le droit de vivre dans un environnement sain, de définir le vivant dans son ensemble comme sujet de droit. Avec l’écriture de la déclaration universelle des droits de la Terre Mère, les légistes militent pour la reconnaissance du crime d’écocide.

      Caractéristiques

      Titre

      Des droits pour la nature

      Date de sortie

      12/09/2016

      Je signe la préface du livre, puis l’introduction avec Christophe Bonneuil, je développe les avancées de notre droit à un environnement sain dans le chapitre 3 puis je présente dans le chapitre suivant le crime d’écocide.

       

      Un Blog du même nom sur Le Monde.fr est aussi en ligne ici

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    • Juin 28thL’essentiel : 5 questions posées par Feminin Bio

      logo-baseline

      Publié le 7 décembre 2015
      Claire Sejournet   pour FEMININ BIO
      Valérie Cabanes se bat pour faire évoluer le droit international en matière de protection de la planète.
      Valérie Cabanes se bat pour faire évoluer le droit international en matière de protection de la planète.
      © Valérie Cabanes

      Quelle est la place du droit dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Repenser l’architecture du droit international pour introduire les questions d’écologie et d’écocide est le combat de Valérie Cabanes, une femme engagée que la rédaction de FemininBio a choisi de mettre en avant à l’occasion de la COP 21.

       Quelle problématique est la plus urgente à vos yeux pour cette COP21 ?
      Il y en a deux. La première est liée au fait que les engagements pris par les États à ce jour pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour limiter le réchauffement global à + 2 degrés. Nous nous acheminons vers + 3,1° et cela sans aucune garantie que ces engagements soient respectés. La réalité est que nous aurions dû amorcer une baisse d’émissions à l’échelle globale en 2014 et cela n’a pas été la cas. Il faut savoir qu’il y a 125 000 ans, l’humanité vivait dans un climat plus chaud de 3 degrés et en conséquence le niveau des mers à cette époque était supérieur de six mètres… Imaginez la carte du monde dans une telle situation. Des deltas, des côtes, des mégapoles vont disparaître sous l’eau. Parallèlement, des régions entières vont se désertifier poussant des millions de personnes à migrer.
      En se basant sur des données non encore publiées par le GIEC, Christian Aid estime que plus d’un milliard de personnes vont devoir migrer d’ici 2050 à cause des conséquences multiformes du changement climatique : une personne sur 7 sur Terre ! La seconde urgence découle de la première. La COP doit aboutir à un accord contraignant, sans quoi la communauté internationale se rend complice de violations massives de droits humains.
      Face à l’urgence climatique, quel pays vous semble avant-gardiste et quel pays vous parait en danger ?
      Être avant-gardiste, c’est imaginer des solutions avant tout le monde. Cela veut dire que vous vous trouvez confronté a des problèmes auxquels vous avez peut être contribué. Je préférerais parler d’un pays qui a délibérément éviter de choisir de suivre le modèle dominant et qui aujourd’hui peut s’honorer d’être le pays le plus écologique au monde. Il s’agit du Bhoutan. Ce pays a centré son développement économique sur deux axes : une nature préservée et le bien-être comme principal indicateur de réussite. Le pays est densément boisé (70% du territoire) et contribue ainsi à stocker du carbone plutôt qu’à en émettre. De plus, dans sa contribution climatique rendue en septembre, le Bhoutan affiche son souhait de ne produire que de l’énergie propre grâce à l’hydro-électricité mais aussi en diversifiant son « approvisionnement énergétique à travers la promotion des énergies renouvelables (solaire, éolienne, biomasse)”. Ses terres agricoles représentent 3 % de son territoire mais sont cultivées par deux tiers de la population et de façon majoritairement biologique. Ainsi la grande majorité de la population est en auto-suffisance alimentaire, mange et produit sainement. Le Bhoutan espère devenir le premier pays 100 % bio du monde.
      Le seul concurrent du Bhoutan pour devenir le premier pays « 100 % bio » est la petite île autogérée de Niue, dans le Pacifique sud, peuplée de 1 300 habitants. L’île voudrait atteindre son objectif à l’horizon 2015-2020. Mais encore faudrait-il que cette île survive à la montée des eaux. Avec un réchauffement de + 1,5°, la plupart des états insulaires vont être submergés d’ici 2050. D’ores et déjà fixer à + 2 degrés la barre est criminel vis-à-vis des populations des Maldives ou du Pacifique. Les insulaires du Pacifique ont d’ailleurs décidé de traîner les gros pollueurs en justice, ils l’ont annoncé dans une déclaration à Vanuatu le 8 juin 2015 : la “ Déclaration du peuple pour une justice climatique” rédigée par des représentants communautaires du Vanuatu, des Philippines, des Fidji, des Kiribati, des îles Salomon et de Tuvalu. Ils nous disent clairement que leurs droits et leur “capacité à survivre ne doivent pas être dictés par la dépendance persistante à la combustion d’énergies fossiles”.
      Quels sont les choix citoyens qui permettraient de sauver la planète ?
      90 entités ( multinationales, certains états) sont responsables de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre en promouvant l’usage du pétrole, du gaz, du charbon, en investissant dans la pétrochimie, l’agriculture et l’élevage industriels, en s’appuyant sur la grande distribution et le secteur de la finance. Dix millions de dollars par minute sont consacrés par les États du monde à soutenir les entreprises extractrices d’énergies fossiles, soit 5 300 milliards de dollars par an en incluant les externalités c’est-à-dire les coûts que cette industrie fossile fait peser sur nos sociétés : soins apportés aux victimes de pollution atmosphérique, perte de revenus en lien avec une santé fragilisée ou une mort prématurée, etc… Ceci alors même que nous savons qu’il faudrait laisser 80% des réserves de combustibles fossiles connues sous terre afin de limiter le réchauffement à 2 degrés.
      Si nos États continuent à subventionner cette industrie, c’est à nous, consommateurs, de la boycotter. C’est le moins que l’on puisse faire en attendant de mettre aux commandes des responsables politiques soucieux de notre avenir commun, plutôt que du portefeuille des actionnaires du CAC 40. Ainsi nous devons privilégier des modes de transport collectifs ou propres, manger des produits non traités et produits localement, diminuer notre consommation de viande et de poisson en bannissant les produits animaux industriels, éviter l’usage du plastique sous ses multiples formes : sacs, bouteilles, emballages, jouets, gadgets.., changer de fournisseur d’énergies en privilégiant les énergies renouvelables, mieux isoler son logement avec des matériaux naturels comme le coton, la plume ou la paille. C’est une première étape. La seconde est de diminuer progressivement notre dépendance à la nouveauté, notre conditionnement au progrès, notre soif de posséder. Nous devons nous sevrer de la croyance que posséder nous sécurise et nous rend plus heureux. La France est un pays où la population a un niveau de vie matériel particulièrement élevé mais c’est aussi celle qui consomme le plus d’anxiolytiques. Sortir du dogme de la croissance et du mythe émancipateur de l’individualisme, se reconnecter à l’autre et à la nature, devrait progressivement nous permettre de ne plus alimenter un système suicidaire et de nous préparer à construire celui d’après.
      Quel peut-être l’engagement féminin pour le climat ? 
      La femme a un rôle primordial dans cette quête de décroissance et de simplicité volontaire puisqu’elle gère encore souvent les achats et les menus du ménage. Elle a aussi un rôle d’éducatrice par l’exemple qu’elle donne à ses enfants. Elle doit être aussi capable de leur démontrer qu’elle se soucie du monde qui les environne, qu’elle soutient des actions citoyennes porteuses de solutions, qu’elle vote afin de faire entendre sa voix, qu’elle s’informe, puis analyse et discute de l’actualité afin qu’à leur tour ses enfants aient le goût de comprendre et se forge un esprit critique et un désir d’agir.
      Mais j’ajouterais que la femme a un rôle plus important encore à jouer. En porteuse et donneuse de vie, elle a accès a une porte inestimable : celle de l’amour inconditionnel. Notre monde a besoin d’amour, a besoin d’empathie pour retrouver le sens du partage et de l’inacceptable. Notre monde a besoin de femmes qui se soucient de l’avenir des générations futures, qui nous rappellent de respecter la vie sous toutes ses formes, qui nous ramènent a notre relation ombilicale avec mère-nature, qui utilisent des outils de paix plutôt que des armes de guerre.
      Quelle est la place du droit dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
      Le droit est justement un outil de paix et un des rares outils qui puissent juguler la collusion des intérêts existant entre la sphère politique et le monde économique. La démocratie est mise à mal, notre voix de citoyen ne compte plus vraiment face aux intérêts qui lient nos dirigeants et les grands patrons. Ainsi le droit, en particulier le droit international a fortiori pénal doit être renforcé, réadapté au contexte actuel. L’ONU tente depuis plusieurs décennies d’instaurer un droit à un environnement sain. Ce droit est revendiqué depuis la Conférence de Stockholm de 1972, clairement nommé dans la Déclaration de Rio de 1992 qui indique dans son article 1er le fait que les êtres humains ont « droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature » et complété par la Déclaration de Vienne de 1993 qui l’associe au droit au développement et aux droits des générations futures.
      Mais notre droit à un environnement sain n’a pas encore été reconnu comme un droit fondamental et il menace les intérêts des multinationales, tout comme les négociations sur le climat. Ces dernières œuvrent farouchement pour que de nouveaux accords de libre échange et d’investissement ainsi que les politiques de l’OMC, du FMI et de la Banque Mondiale instituent un cadre juridique leur accordant une protection unilatérale.
      Pour contrer cette OPA sur le droit international des droits de l’homme, il est impératif que la justice pénale internationale évolue en levant l’impunité des dirigeants de multinationales quand leurs actions menacent la sûreté de la planète. Pour cela, il faut reconnaître de nouveaux types de crimes et de nouvelles juridictions pour les juger, sans quoi nous resterions dans une vision anthropocentrée du droit ou ni les intérêts de la nature ni ceux des générations futures ne pourraient être pris en considération. Pour cela, le mouvement citoyen international End Ecocide on Earth œuvre à modifier le Statut de Rome, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) et en vigueur depuis juillet 2002. Son cadre est favorable à l’adoption de nouvelles normes contraignantes car il peut être révisé à la demande d’un ou plusieurs États parties face à de nouvelles menaces contre la Paix.
      La CPI est chargée de juger les personnes accusées des crimes internationaux les plus graves: crime de génocide, crime contre l’humanité, crime d’agression et crime de guerre. End Ecocide on Earth demande qu’un cinquième type de crime soit reconnu, le crime d’écocide, pour des dommages durables et graves aux communaux planétaires ou a des services ecosystemiques dont dépendent une population, ou un sous-groupe de population comme les groupes minoritaires ou autochtones. L’un des principes clés du texte de 17 amendements que nous proposons au Statut de la CPI pour qu’elle puisse juger le crime d’écocide est le principe de précaution élevé au rang de norme universelle. Le juge international aurait ainsi les moyens de prononcer des mesures conservatoires sur des projets industriels dangereux et pollueurs, et ainsi imposer des mesures contraignantes pour endiguer le changement climatique. Nous avons remis notre proposition entre les mains de Ban Ki Moon dimanche 29 novembre 2015 pour qu’il en soit informe et nous cherchons maintenant l’appui officiel d’un Etat pour porter le projet devant la prochaine assemblée des États parties à la CPI.
      Retrouvez l’association End Ecocide on Earth sur internet
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    • Jan 28thInterviews / revue de presse des derniers mois

      ecocide

       

      L’accord de Paris va-t-il sauver la planète ?

      Opinion Internationale-16 déc. 2015
      Pour Valérie Cabanès, juriste et porte-parole du mouvement « End Ecocide on Earth », la « prise de conscience » dont témoigne l’accord est bien une avancée …

      Climathérapie – Blogs – Psychologies.com

      blogs.psychologies.com/climatherapie/
      14 déc. 2015 – Psychologies s’engage pour le climat ….. Le mot qui résume le mieux le momentum serait celui de Valérie Cabanes : il s’agit de Phénix, car le …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : À L'Encontre)

      COP21. Chronique de procès pour «crimes climatiques»

      À L’Encontre-10 déc. 2015
      «Ces procès ont déjà eu lieu à Quito, Equateur ou à Lima, Pérou», rappelle Valérie Cabanes, porte-parole de Ecocide qui coorganise l’événement aux côtés …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Francetv info)

      COP21 : quand les citoyens jugent les « ennemis du climat » devant …

      Francetv info-10 déc. 2015
      … aux côtés du crime contre l’humanité, du crime de guerre, du génocide et du crime d’agression », a détaillé la juriste Valérie Cabanes, membre du mouvement …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : l'avenir.net)

      Juger ceux qui tuent la planète

      l’avenir.net-9 déc. 2015
      Pour Valérie Cabanes, juriste spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains … Cet article est réservé aux abonnés. Vous avez lu 70 …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : RTL.fr)

      Les crimes contre l’environnement vont-ils devenir des crimes contre …

      RTL.fr-9 déc. 2015
      En France, c’est la juriste militante Valérie Cabanes, spécialisée dans le droit international, qui porte cette idée. « Aujourd’hui, il y a besoin d’un gendarme …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Terra eco)

      Les tribunaux de la planète (1/4) : pour les droits de la nature

      Terra eco-8 déc. 2015
      Ces procès ont déjà eu lieu à Quito ou à Lima », rappelle Valérie Cabanes, porte-parole de End Ecocide qui coorganise l’événement aux côtés d’Attac, de …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Terra eco)

      Les tribunaux de la planète (3/4) : Naomi Klein, procureure d …

      Terra eco-8 déc. 2015
      Cette évolution du droit est la raison d’être du mouvement « End Ecocide on Earth », auquel appartient Valérie Cabanes. « Le crime d’écocide permettrait de …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Le Monde)

      Justice environnementale : « Pour nous citoyens, le droit est une …

      Le Monde-4 déc. 2015
      Premier pas de cette procédure, l’association a envoyé, jeudi 3 décembre, une réclamation à l’Etat français pour lui demander de « remédier au préjudice » que …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : UP Magazine)

      Reconnaitre le crime d’écocide et les droits de la nature

      UP Magazine-4 déc. 2015
      … Corinne Lepage (Déclaration Droits de l’Humanité), Valerie Cabanes (Crime international d’Ecocide), Yann Aguila (Charte internationale de l’Environnement) …

      4 et 5 décembre : le tribunal international des droits de la Nature …

      Passerelle Eco (Inscription) (Blog)-4 déc. 2015
      Valérie Cabanes de End Ecocide on Earth, expliquera, en amont de leur présentation, comment faire reconnaître le crime d’écocide en droit pénal international.

      L’appel des 100 pour les biens communs et l’écologie

      Mediapart-4 déc. 2015
      … « Par nos engagements singuliers, nous concourrons toutes et tous au projet qui nous rassemble : vivre mieux. Vivre mieux dans un environnement sain, …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Opinion Internationale)

      Les grands pollueurs sont-ils des criminels ?

      Opinion Internationale-3 déc. 2015
      Selon la juriste spécialiste des droits de l’Homme Valérie Cabanes, auteur d’un chapitre de l’ouvrage collectif « crime climatique, stop ! » et l’un des principaux …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Libération)

      Valérie Cabanes : «L’objectif est de faire de l’écocide le cinquième …

      Libération-2 déc. 2015
      Valérie Cabanes est juriste, spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains. Elle milite depuis 2013 pour une reconnaissance …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Terra eco)

      Climat : Quand la justice prend le relais des Etats

      Terra eco-25 nov. 2015
      Valérie Cabanes, juriste spécialisée en droit international, réfléchit à deux niveaux. Au sein du collectif « Notre Affaire à tous », elle étudie les moyens d’attaquer …

      Appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pour le climat

      Mediapart-18 nov. 2015
      Le gouvernement a décidé d’interdire les mobilisations citoyennes organisées pour le climat. 120 signataires lancent un appel pour le maintien de celles-ci au …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Le Huffington Post)

      Le moment est venu: l’Humanité a besoin d’une déclaration de ses …

      Le Huffington Post-29 oct. 2015
      … vice-président de l’association des anciens ministres de l’environnement, Marie-Odile Bertella Geoffroy, ancienne magistrate, Valérie Cabanes,porte parole …

      COP21 : Un autre monde est possible … en incluant les femmes !

      mediaterre.org-26 oct. 2015
      Valérie Cabanes, cosignataire de « Crime climatique, Stop ! » est juriste et porte-parole du mouvement citoyen mondial End Ecocide on Earth milite pour lever …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Libération)

      L’Anthropocène appelle de nouveaux droits pour la Terre

      Libération-20 oct. 2015
      287 ; Valérie Cabanes, «Crime climatique et écocide : réformer le droit pénal international», in Crime climatique Stop! L’appel de la société civile, Seuil, 2015.

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : FRANCE 24)

      La justice climatique est-elle possible en France ?

      FRANCE 24-5 oct. 2015
      « Face à cette loi très restrictive, il faut user de subterfuges pour porter plainte contre l’État », poursuit Valérie Cabanes qui travaille pour l’association « Notre affaire …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : L'Usine Nouvelle)

      Les citoyens se saisissent de la COP21

      L’Usine Nouvelle-25 sept. 2015
      … ateliers, réparation de vélos, construction de cabanes en matériaux recyclés. … économistes d’Attac et Valérie Cabanes, la porte-parole du mouvement End …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Basta !)

      Demain, les Etats pourront-ils être condamnés pour crime climatique …

      Basta !-24 sept. 2015
      La notion de crime climatique pourrait être reconnue par la Cour pénale internationale. C’est en tout cas ce que défend la juriste Valérie Cabanes, qui est reçue …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : Le Figaro)

      Très profitables et impunis, les crimes environnementaux se …

      Le Figaro-18 sept. 2015
      La responsabilité des supérieurs hiérarchiques pourrait être engagée et des peines d’emprisonnement pourraient être prononcées», indique Valérie Cabanes.

      Demandons une justice climatique pour tous !

      Le Club de Mediapart (Blog)-28 août 2015
      La COP21 est une opportunité unique pour aborder des questions de justice environnementale et climatique et faire reconnaitre comme un droit inaliénable de …
      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabanes" (source : ActuSoins)

      Verso Oblò 16 novembre « Difendiamo la terra » – appelli e mobilitazioni

      Ya Basta-20 oct. 2015
      … Tony Clarke (International Forum on Globalization), Txetx Etcheverry (Alternatiba), Valérie Cabannes (End Ecocide), Valérie Masson-Delmotte (climatologue), …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabannes" (source : Altermonde-sans-frontières)

      Laissons les fossiles dans le sol. Pour en finir avec les crimes …

      Altermonde-sans-frontières-28 août 2015
      … Alternatiba ; Valérie Cabanes, End Ecocide ; Valérie Masson-Delmotte, climatologue ; Vincent Devictor, écologiste ; Vivienne Westwood, styliste ; Yeb Saño, …

      Image issue d'un article pour la recherche "valérie cabannes" (source : UP Magazine)

      Appel contre le crime climatique

      UP Magazine-27 août 2015
      Plusieurs dizaines de personnalités internationales de premier rang s’unissent aujourd’hui autour d’un appel pour « en finir avec les crimes climatiques ».

      C – ma Vérité sur

      www.maveritesur.com/users/index/lettre:c

      CABANES Valérie. Valérie Cabanes est juriste porte-parole du mouvement européen End Ecocide

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    • Déc 11thIntervention télévisée sur TV5 Monde

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    • Déc 6thle Tribunal international des droits de la nature

      Un tribunal international pour préserver la nature

       

      Un très bel article dans Kaizen : extraits

      (à lire en intégralité ici) Thomas Masson

      le 21 décembre 2015

      En parallèle de la COP21 s’est tenue, du 4 au 5 décembre 2015, la troisième édition du Tribunal international des droits de la nature. À la barre : des peuples indigènes, des experts et des personnalités, défenseurs du caractère sacré de la Terre. Gouvernements et entreprises ont été jugés par contumace. Compte rendu d’audience.

      À l’initiative de l’association GARN (Global Alliance for Rights of Nature) le Tribunal international des droits de la nature a pour volonté d’instaurer un cadre juridique international pour protéger les écosystèmes et de qualifier toute enfreinte à la Déclaration universelle des droits de la Terre comme un crime d’écocide.

      Dans cette optique, elle a organisé la troisième édition de ce tribunal, qui s’est déroulée à la maison des Métallos, à Paris, un ancien haut lieu d’actions politiques de résistance. C’est dans ces murs que près de 65 plaignants, de 32 nationalités et 7 langues différentes, ont plaidé pour une justice environnementale.

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      Rituel naturel

      Pour replacer la Terre au centre des débats, des cérémonies chamaniques inaugurent le procès.

      Casey Camp-Horinek, militante des droits des peuples autochtones et environnementaliste, et trois autres femmes du peuple Ponca (Oklahoma, États-Unis) saluent les quatre directions. Ce rituel est effectué pour relier entre-elles toutes les personnes de la salle, pour prendre conscience du moment présent et pour invoquer de la bienveillance. Elles rendent hommage aux quatre points cardinaux, puis au Haut et Bas. Elles effectuent ce rituel en faisant brûler de l’encens au parfum d’aiguilles de pin.

      Casey Camp-Horinek prend ensuite la parole devant un auditoire de près de 250 personnes : « Je vous vois, je reconnais vos esprits. Nous ressentons tous de la peine. Il est temps pour l’humanité de se remettre en question, de faire des efforts. En ce moment, nous ne méritons peut-être pas d’être sur Terre. Nous essayons de dominer alors que la planète est sacrée et qu’elle prend soin de nous. La Terre-Mère est généreuse ; elle est toujours avec nous. Mais nous oublions cela. Nous sommes là pour nous rappeler de son existence, pour évoquer ses droits et pour prôner sa défense, dans une voie positive. C’est peut-être le moment pour l’humanité de ne former qu’un, de s’apercevoir que toute forme de vie possède un esprit. Oui, c’est une bonne chose que nous soyons là ce matin. »

      Plaidoiries

      Après ces rituels, le tribunal entre en session. Les plaignants, de José Bové au chef Kayapo (Brésil) Raoni Metuktire, tiennent un discours poétique sur la planète. Ils parlent d’une « Terre vivante », d’un « organisme vivant » et d’une « Terre-Mère ». Les cours d’eau, forêts, sols et êtres vivants sont décrits comme sacrés et animés d’esprits.

      Et, quand vient le moment de dénoncer les crimes perpétrés contre la nature, les critiques sont acérées. Les plaintes portent sur les énergies fossiles, la déforestation, la privatisation et la pollution de l’eau, les accords de libre-échange, le nucléaire, les mines d’extraction, la financiarisation de la nature, l’expulsion de populations de leurs terres, etc. Les plaignants évoquent alors une nature « bafouée et exploitée », une planète « en crise » et un « état d’urgence climatique ». Toutes les personnes venant à la barre pointent du doigt l’irresponsabilité des gouvernements et des entreprises.

      Pablo Solón (Bolivie, Fundación Solón) dénonce « la folie du capital et du pouvoir ». David Kureeba (Ouganda, Global Forest Coalition and Friends of the Earth) demande aux gouvernements d’arrêter de vendre des concessions aux entreprises et de laisser les communautés locales reprendre le pouvoir de décider. Maxime Combes (France, Attac) suggère de « supprimer l’article 3.5 de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique qui sacralise le commerce international, aux dépens de mesures écoresponsables ». Il qualifie ensuite les industries fossiles – privées et publiques – « d’ennemies no 1 de la nature et d’adversaires de l’humanité ». S’appuyant sur des études, il demande de laisser au moins 80 % des énergies fossiles dans le sol. Desmond D’sa (Afrique du Sud, SDCEA) parle d’une industrie pétrochimique ayant une « soif du gain » et considérant la Terre comme « un jouet ». Sous des applaudissements nourris, il affirme que « le temps de se rassembler, de ne faire qu’un, est venu ».

      Maude Barlow (Canada, The Council of Canadians) parle d’une « eau trop exploitée et polluée » et clame qu’elle ne doit plus être considérée « comme un bien marchand », mais comme « un cadeau divin ». Tony Clark (Canada, Polaris Institute) regrette que la nature soit considérée comme du « capital » et un « organisme mort ».

      tribunal-convening-kw
      Sentences

      À l’issue des deux jours de plaidoiries, les juges font part de leurs délibérés. La première de leurs recommandations est de faire en sorte que le Statut de Rome (adopté en 1998 par 120 États, fut le préalable à la constitution de la Cour pénale internationale – CPI) rende possible la poursuite des responsables de crimes d’écocide devant la CPI (officiellement entrée en fonction en 2002, elle a le pouvoir de juger les crimes internationaux : contre l’humanité, de guerre et les génocides).

      Le gouvernement équatorien est tenu responsable des actes de criminalisation de défenseurs de la nature. Le tribunal a condamné les chantiers des barrages du Belo Monte et du Tapajós. Les juges ont déclaré que le cas Chevron (déversement de milliards de litres de pétrole à ciel ouvert, en Equateur et au Brésil) « est l’un des pires cas d’écocides jamais perpétrés en Amazonie » et qu’une « justice restauratrice doit être appliquée sans délais ». D’autres cas ont été « ouverts » et seront traités lors de la prochaine édition du Tribunal international des droits de la nature (il se tiendra au Maroc ou à La Haye).

      (…)

      Thomas Masson

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    • Déc 3rdConférence « Convergence des initiatives pour un Droit de la Terre »

      FR-invit-conf-1Nous avons organisé en collaboration avec NatureRights, Attac et la Global Alliance for the Rights of Nature le 3 décembre 2015 à Place to B une grande conférence où plusieurs panélistes de renommée ont illustré la convergence croissante des mouvements en faveur d’un nouveau cadre juridique pour protéger la sureté de la planète et le Vivant (les droits de la nature, le droit de l’homme à un environnement sain, les droits des générations futures, le crime d’écocide, la justice climatique, les droits de l’humanité, etc.) avec :
      Samanta Novella, Natalia Greene, Geneviève Azam, Alberto Acosta, Patricia Gualinga, Cormac Cullinan, Tom Goldtooth, Shannon Biggs, Corinne Lepage, Koffi Dogbevi, Mireille Delmas-Marty, Emilie Gaillard, Osprey Orielle Lake, Yann Aguila, Laurent Neyret, Roger Cox, Marie-odile Bertella, Valérie Cabanes, Marie Toussaint and Vandana Shiva

      Voici un extrait sur la partie consacrée aux initiatives contraignantes: éco-crimes et écocides (30 mns)
      avec Laurent Neyret, Valérie Cabanes et Vandana Shiva

      Vous pouvez aussi visionner l’intégralité de la conférence (2 h) :Droits de la Nature / Droits de l’homme, construire une réponse juridique commune pour répondre à la crise planétaire.

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    • Déc 2ndSommet de l’alliance des gardiens de mère nature – Conférence « De l’ethnocide à l’écocide »

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      Les 1er et 2 décembre 2015, dans le cadre de la COP21 et du « Sommet de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature », j’ai eu l’immense plaisir de modérer deux tables rondes riches en émotions à la mairie du VIe arrondissement de Paris.

      Le sommet de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature a pour but de rassembler les représentants autochtones et défenseurs de l’environnement pour aborder, du point de vue des populations les plus fragiles et affectées les thématiques liées aux changements climatiques et à la dégradation des éléments naturels.
      L’Alliance des Gardiens de Mère Nature jette les bases d’un nouveau rassemblement favorisant la convergence des luttes.

      Vidéo du lancement officiel de l’Alliance

      Vous pouvez aussi visionner la conférence « de l’éthnocide à l’écocide « sur ce site.

      Intervenants de la table ronde :
      – Cacique Raoni Metuktire, peuple Kayapó, Brésil
      – Kanato Yawalapiti, peuple Yawalapiti, Brésil
      – Felicio Pontes, procureur du MPF (Ministère Public Fédéral), Brésil

      – Humberto Piaguaje, peuple Secoya, Equateur
      – Francois Paulette, Dene Nation, Canada

      Modération :

      – Valérie Cabanes, porte-parole du mouvement citoyen End Ecocide on Earth, France

      Evénement organisé par Planète Amazone, en partenariat avec l’Instituto Raoni, End Ecocide on Earth, ATIX, Nature Rights, Amazon Watch…

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    • Nov 29thCOP21: Remise des amendements sur l’écocide à Ban Ki Moon

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      Lors de la soirée One Heart One Tree à l’ouverture de la COP21 à Paris , ce fut l’occasion pour le Cacique Raoni et moi-même de rencontrer plusieurs personnalités pour les sensibiliser à l’écocide planétaire (ci dessous Mary Robinson et Marion Cotillard, ou encore Anggun). Ce fut surtout une occasion unique de remettre le projet d’amendements du Statut de la Cour Pénale Internationale portant sur le crime d’écocide à Ban Ki Moon afin qu’il soit alerté de nos démarches.

       

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      Good Old Fashioned Hand Written Code by Eric J. Schwarz

        Un Droit pour la TerreValérie Cabanes

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