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      Reconnaissons que la Nature a des droits !

    • Nov 12thSymposium International : Féminin Sacré, Femme d’Avenir

      SYMPOSIUM INTERNATIONALSymposium International : Féminin Sacré, Femme d’Avenir

      RECHERCHES D’AVANT GARDE & SYNERGIES

      ORGANISE PAR L’OEUVRE ITHURRIA

      Conférences, Ateliers, Films, Débats, Expositions, Salon Multiculturel et Multinaturel,
      Café littéraire, Restaurant étoilé, Formations et Moments Uniques…

      « cet Evènement est caritatif, au profit de l’enfance handicapée & de l’éducation de jeunes filles défavorisées à travers le monde… »

      V CABANES  CONFÉRENCE de V CABANES
      De la protection des droits humains à ceux de la Nature
      SAMEDI 22 NOVEMBRE 18H

      Il est un fil qui permet à l’homme de mieux respecter ses semblables. Quand il se connecte à l’extra-ordinaire énergie de vie et d’équilibre émanant de la Nature, il retrouve sa juste place dans le Vivant et s’ouvre à l’empathie nécessaire pour rétablir une juste équité entre lui-même et l’autre, entre lui-même et chaque être vivant.  C’est un fil qu’il m’a été donné de suivre au long de ma vie et qui aujourd’hui nourrit ma volonté d’agir pour nous amener vers un plus vertueux respect de la Terre-Mère et des générations futures.

      INFO@SYMPOSIUM-INTERNATIONAL.com

      http://www.symposium-international.com/2014/fr/18-valerie-cabanes

       

       

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    • Oct 15thConférence d’End Ecocide on Earth – Bruxelles – 13 octobre 2014

      Conférence End Ecocide: lancement de la nouvelle campagne mondiale pour une Justice Internationale pour la Terre

      Le 13 octobre, l’initiative End Ecocide a réunit au sein du Comité économique et social européen (CESE) à Bruxelles, des juristes, des scientifiques, des ONG, des personnalités politiques et des citoyens, pour discuter de la notion d’écocide et des moyens de la mettre en œuvre aux niveaux national, européen et international. Vous trouverez ici le résumé de cette journée.

      DamienShort

      Dr. Damien Short – London University (Grande-Bretagne)

      Prof Droits de l’Homme à l’Université de Londres « Histoire de l’Ecocide »

      «Vous ne pouvez pas divorcer la politique des processus politiques d’’élaboration des lois»

      Directeur de l’Ecocide Project au sein l’Ecole des Hautes études de l’Université de Londres, Damien Short a eu l’occasion de faire pour l’assistance un bref rappel historique de la notion juridique d’écocide – un terme apparu dans les années 1970, dans la bouche d’Arthur Galston, au sujet de l’utilisation de l’Agent Orange par l’armée américaine dans la guerre du Vietnam. Au cours de ses recherches, il a été amené à enquêter sur les personnalités et les enjeux politiques à l’origine de sa disparition progressive de l’agenda politique des organisations internationales : Le plus souvent, la décision d’écarter la notion d’écocide reposait sur la décision d’une personnalité politique clé. Ainsi, c’est vraisemblablement le président de séance qui écarta la notion d’écocide au cours de la réunion préliminaire à la rédaction de l’Introduction au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale. Dans le contexte de la course aux armements nucléaires, la notion d’écocide était une contrainte juridique inacceptable au vu des intérêts géopolitiques et stratégiques des grandes puissances. Un des exemples actuels les plus emblématiques est le soutien sans faille du gouvernement britannique à l’extraction des gaz de schiste par fracturation hydraulique. L’analyse attentive des réseaux politiques et économiques britanniques, révèle de forts liens potentiels de corruption et de collusion d’intérêts.

      Laurent NeyretProf. Laurent Neyret – France

      Professeur à l’Université de Versailles Saint-Quentin, Auteur de plusieurs articles juridiques sur la définition de l’écocide. « Le concept d’ecocide »

      «L’écocide est l’un des crimes les plus graves commis à l’encontre de l’humanité»

      Professeur Laurent Neyret réfléchit dans ses travaux sur les différentes définitions possibles de l’écocide, soulignant les différences qui existent entre la notion d’éco-crime (qui touche à la sécurité de l’environnement) et celui d’écocide (qui porte atteinte à l’environnement global de la Terre). Au cours de la conférence, il a également souligné ce fait majeur, que la criminalité environnementale est devenue le troisième crime international le plus rentable après le trafic de drogues et celui des êtres humains, et qu’il est donc intrinsèquement lié à des enjeux de sécurité publique. Une loi préventive contre l’écocide doit et va changer cet état de fait.

      Nick MeynenNick Meynen – BEE (Belgique)

      Responsable de la communication pour les politiques mondiales de développement durable, Bureau européen de l’environnement. «Présentation du projet EJOLT d’un Atlas de la Justice environnementale»

      «Nous devons briser ce mythe qui veut que l’on s’enrichisse d’abord, puis que l’on se soucie de l’environnement par la suite»

      Responsable de Communication au Bureau européen pour l’environnement, Nick Meynen était là pour présenter l’Atlas mondial de la Justice environnementale : une plate-forme de cartographie en ligne, pédagogique et interactive, détaillant près de 1000 conflits environnementaux à travers le monde (et la liste continue de s’allonger). Il a notamment souligné que les populations indigènes étaient les populations les plus affectées par la criminalité environnementale. Ainsi, alors qu’elles ne représentent que 4% de la population mondiale, elles sont impliquées dans 46% des conflits environnementaux cartographiés.

      L’équipe d’End Ecocide a collaboré avec l’équipe de EJOLT pour mettre au point une carte représentant tous les cas d’écocide dans le monde. L’Atlas permettra un accès plus aisé à l’information, mais aussi la coordination des divers groupes de travail sur des questions connexes, tout en participant à une meilleure visibilité des conflits environnementaux : une aide précieuse pour la reconnaissance du crime environnemental.

      Jan Van de VenisJan Van de Venis (Pays-Bas)

      Président de Stand Up For Your Rights et Directeur Juridique de WaterLex «L’écocide et les droits de l’Homme»

      «C’est génial la façon dont nous pouvons utiliser l’Internet pour pousser la reconnaissance des droits de tous ceux qui aspirent, aujourd’hui et demain, à vivre dans un environnement sain»

      Jan Van de Venis a animé la première rencontre sur l’écocide et les Droits de l’homme. Il a rappelé le développement progressif de la notion de Droits de l’homme : des droits civils et politiques aux droits sociaux et économiques, et jusqu’à leur élargissement aujourd’hui au droit à la santé et à un environnement sain. Il s’est notamment interrogé lors de cette conférence sur les raisons pour lesquelles les Droits Fondamentaux n’ont pas inclus, dés l’origine, des considérations environnementales.

      Il a également présenté Grrowd, une plate-forme mondiale de crowdfunding consacrée au soutien financier des actions en justice intentées contre les violations aux droits économiques, sociaux et environnementaux.

       

      Judge Marie OdileMarie-Odile Bertella-Geffroy (France)

      Ancien Juge d’Instruction, vice-présidente de la Cour de Paris et coordinateur au pôle de Santé Publique de Paris. « Ecocide et Droit à la santé »

      «La justice Française n’est pas indépendante : le procureur de la république français est sous les ordres du ministère de la justice»

      L’ancien juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, qui a notamment défendu les victimes de Tchernobyl et de l’exposition à l’amiante, a souligné le manque d’indépendance de la justice française. Ainsi dans l’affaire de l’Amiante, elle a rappelé que ce sont les associations de victimes, comme dans tous les scandales sanitaires, qui ont permis l’ouverture d’un dossier d’instruction. Elle a également souligné l’inadaptation juridique actuelle du système législatif français à une pénalisation des crimes environnementaux ou sanitaires en France, à l’inverse de l’Italie par exemple, où deux industriels ont été condamnés, suite à un procès public, à 16 et 18 ans d’emprisonnement pour avoir contrevenu à l’interdiction de l’utilisation de l’amiante.

      Dominique BelpommeDr. Dominique Belpomme (France)

      Professeur de médecine oncologique à l’Université Paris V, Président de l’institut de recherche européen sur le cancer et l’environnement. «Écocide et droit à un environnement sain»

      «Construire un droit de l’environnement sans tenir compte des problèmes de santé publique, est une impasse »

      Dr Belpomme a présenté l’Appel de Paris: une déclaration internationale sur les maladies liées à la pollution chimique, signées par des milliers de scientifiques, 10 Prix Nobel de la Paix en médecine, 1.500 ONG, 350 000 citoyens et le Comité permanent des médecins européens représentant 2 millions de médecins dans l’UE. Ainsi qu’il l’a souligné, les liens entre les écocides et leurs impacts sanitaires ne font plus aucun doute. Nous avons selon lui affaire à un véritable déni politique et sociétal, quant aux dangers que la pollution chimique fait aujourd’hui peser sur la survie de l’espèce humaine. Les normes sanitaires en vigueur sont très éloignées des considérations scientifiques et ne reflètent le plus souvent que des intérêts économiques et politiques, « l’homme en est la première victime ». Le professeur Belpomme a ainsi réitéré son soutien à l’initiative d’End Ecocide.

      Gert-Peter BruchGert-Peter Bruch (France)

       

      Président de l’ONG Planète Amazone «Écocide et droits des peuples autochtones»

      «Nous devons travailler ensemble et trouver des moyens pertinents pour utiliser cette loi contre l’écocide, notamment faire reconnaître l’écocide culturel»

      Gert-Peter Bruch, président de l’ONG Planète Amazone, a lié la notion d’écocide aux droits des peuples autochtones. Sa présentation a permis de préciser la définition de ce que nous appelons l’«écocide culturel » : tout dommage, atteinte ou destruction des conditions du maintien de la vie culturelle des communautés autochtones, directement ou indirectement  causé par les actes d’une personne, entreprise, organisation, ou toute autre personne morale.

      Sandor FülopDr. Sandor Fülop – Ombudsman Future Generations (Hongrie)

      Ancien commissaire médiateur parlementaire pour les générations futures en Hongrie. «Écocide et les droits des générations futures»

      « Pourquoi ne pouvons-nous pas donner des droits aux générations futures? Les Droits de l’homme ne doivent pas dépendre de la date de naissance d’un individu »

      Il existe une théorie en économie, appelée Préférence temps, qui affirme que rien ne sera plus valable demain qu’aujourd’hui. Dr Sandor Fülöp, ancien Médiateur des futures générations en Hongrie, a ainsi affirmé que nous devrions pouvoir, au nom des générations futures, utiliser le droit pénal contre ceux qui commettent des écocides susceptibles de leur être dommageables.

      Dr James SkellyDr. James Skelly (US)

      Directeur de l’Institut Baker pour la paix et les conflits, Juniata College, en Pennsylvanie. «Le passage de l’économie mondiale dans un contexte durable»

      «Nous savons que nous aurions dû prévenir le génocide au cours de la Seconde Guerre mondiale. Nous savons aujourd’hui ce qui se passe et nous savons comment agir: Nous devons mettre fin aux écocides»

      Pr James Skelly est le directeur de l’Institut Baker pour la paix et les conflits. Il a souligné l’importance, pour la paix, des conditions environnementales, en comparant notre situation actuelle avec celle des années 1930, lorsque chacun savait que quelque chose de terrible allait se passer, sans savoir exactement trop quoi. Le professeur Kelly a animé la deuxième table ronde de la journée, axée sur le changement climatique, la sécurité environnementale, et l’investissement responsable.

      Roger CoxRoger Cox (Pays-Bas)

      Avocat et auteur de Révolution justifiée. «Écocide face à un climat en évolution»

      «Le débat scientifique est terminé, les dangers liés au changement climatique sont réels, sérieux et nous affecterons tous»

      Roger Cox est venu nous présenté l’initiative juridique de 900 citoyens néerlandais contre le gouvernement néerlandais pour violation des droits de l’homme (droit à la vie, droit à la vie familiale) et pour son inaction sur le dossier du changement climatique alors même qu’il s’était engagé, lors de la COP16 de Cancun, à une réduction des émissions de GES de 40% à l’horizon 2020, voir : http://www.revolutionjustified.org/climate-costume

      Roger Cox a établit une comparaison entre cette initiative et celui de l’initiative End Ecocide, en en soulignant les similarités : deux approches privilégiant le pouvoir législatif, évoquant les droits de l’Homme, le principe de précaution et le devoir d’assistance à personne en danger.  Cette initiative reste nationale, mais il n’est pas exclu qu’elle puisse résonner à l’échelle internationale.

      A cet égard, il a expliqué que les rapports du GIEC avaient une autorité internationale, sur laquelle cette initiative populaire pouvait s’appuyer très largement.

      Wouter VeeningWouter Veening (Pays-bas)

      Président de l’Institut pour la sécurité environnementale. «Écocide et sécurité de l’environnement»

      «Nous portons un tort considérablement à notre environnement planétaire … Il est temps d’agir»

      Wouter Veening est président de l’Institut pour la sécurité de l’environnement. Il a examiné le concept d’’écocide du point de vue de la sécurité environnementale. Si le changement climatique est le problème majeur auquel nous devons faire face aujourd’hui, il est difficile d’en identifier les responsables.

      Wouter Veening pose d’importantes questions, telles que le sort des réfugiés climatiques, à commencer par ceux des États insulaires susceptibles de disparaître avec la montée du niveau de la mer.

      Il a également souligné l’augmentation de la prévalence de la criminalité environnementale organisée et les graves menaces qu’elle fait peser à la sécurité internationale lorsqu’elle fusionne avec des réseaux de corruption, de blanchiment d’argent, de contrebande d’armes… etc.

      Anne van SchaikAnne van Schaik (Belgique)

      Les Amis de la Terre Europe, Unité Justice économique «Écocide, la responsabilité des entreprises et l’investissement responsable».

      « L’accaparement des terres auquel on assiste actuellement, est lié à une augmentation de la demande foncière en provenance des secteurs de l’extraction, du tourisme, des grands projets d’infrastructures…, etc mais aussi en raison des politiques de développement des biocarburants en Europe : La terre est accaparée car il est juridiquement possible de le faire »

      Anne van Schaik (Les Amis de la Terre-Europe) s’est penchée, lors de son intervention, sur l’importance sociale de l’investissement foncier responsable et sur la question de l’accès au droit des populations vulnérables dans les affaires d’accaparement de terres. En Afrique, c’est un phénomène en grande augmentation, essentiellement lié aux stratégies de développement des grandes entreprises multinationales avec la bienveillance des gouvernements africains. Les Amis de la Terre et bien d’autres ONG, travaillent actuellement sur un certain nombre de lois européennes susceptibles de pouvoir réglementer les investissements financiers des entreprises dans les pays en voie de développement. L’une des questions clés repose sur le manque de transparence des politiques foncières. Une loi sur l’écocide permettrait un meilleur accès au droit des populations touchées, pour qu’ells soient mieux en mesure de défendre leurs terres face aux multinationales.

      Ahmed AlamiDr Ahmed Alami (Maroc)

      Ancien Ministre de la Santé du Maroc, Vice-Président de l’AME-DIE (association des anciens ministres de l’Environnement et des dirigeants internationaux de l’environnement)

      «La Charte de Bruxelles demande la mise en place d’une Cour pénale européenne et internationale de l’environnement et de la santé : Ce n’est pas là seulement un défi juridique qu’une véritable révolution pour la vie»

      Ancien ministre de l’Environnement du Maroc, le Dr Ahmed Alami a été chargé de présenter la Charte de Bruxelles à l’assistance. Le 30 Janvier 2014, une coalition d’organisations se sont réunies au Parlement européen pour le lancement de la «Charte de Bruxelles» : Un appel à destination de la communauté internationale qui milite pour la mise en place d’une Cour pénale européenne et internationale de l’environnement et de la santé. Cet appel réclame également la reconnaissance des crimes contre l’environnement en tant que crimes contre l’humanité et la paix au sein des Nations Unies. L’importance de la mise en place d’un droit international est particulièrement évident dans le cas des désastres environnementaux comme celui de Bhopal, de Tchernobyl ou du dumping de déchets toxiques, dont les impacts environnementaux et sanitaires ne connaissent pas de frontières.

      Kirsten Meersschaert Duchens  Kirsten Meersschaert Duchens (Pays-Bas)

      Coordinatrice régionale Europe de la Coalition pour la Cour Pénale Internationale

      «Il est urgent d’introduire la question de l’écocide dans les débats de justice pénale internationale»

      Kirsten Meersschaert Duchens a commencé son discours en rappelant l’objectif principal de la Cour pénale internationale : la défense des peuples contre les violations des droits de l’homme. Or de nombreux exemples historiques récents démontrent que l’environnement est très souvent une cible stratégique et économique majeur.

      A l’heure actuelle, le crime de guerre environnemental, tel qu’il est définit dans le Statut de Rome (8.2.b.iv Art), présente un caractère très restrictif : Les dommages environnementaux doivent se produire au cours d’un conflit armé international; ils doivent délibérément viser l’environnement; ils doivent être très sévères et avoir des conséquences à long terme ; les objectifs militaires poursuivis par le belligérant mis en cause doivent être pris en considération. Tel qu’il est rédigé, le Statut de Rome est nettement insuffisant pour pouvoir s’appliquer à la plupart des atteintes environnementales en temps de guerre, et ne s’applique aucunement à celles commises en temps de paix.

      Kirsten Meersschaert Duchens s’est donc appliquée à expliquer la façon dont le Statut de Rome devrait être modifié pour que les atteintes graves à l’environnement puissent être considérées comme des crimes. Ce processus est loin d’être aisé, mais peut être atteint. Le principal défi reste à ses yeux de nature politique, plus que de nature procédurale.

      Mardi 14 octobre, un groupe d’experts se sont rencontrés pour discuter de la meilleure façon de faire adopter une loi préventive pour les écocides, tandis qu’un atelier était mis en place autour des défis propres à l’ICE (initiative citoyenne européenne) à l’intention des jeunes volontaires d’End Ecocide.

      Prisca Merz Prisca Merz

      Initiatrice et directrice de l’ICE End Ecocide

      «L’excellente participation à cette conférence démontre l’énorme intérêt que suscite le concept d’’écocide dans toute l’Europe. Nous avons réuni des citoyens, des scientifiques, des avocats, des ONG et des bénévoles : tous partagent un objectif commun. Il est remarquable de constater tout ce qu’un mouvement populaire peut réaliser et nous continuerons à faire tout notre possible pour assurer une protection juridique efficace des écosystèmes.

      Le processus d’End Ecocide on Earth ne fait que commencer, et nous vous invitons à nous rejoindre dans cette aventure, en commençant par ajouter votre signature sur notre pétition en ligne : www.endecocide.org ». Prisca Merz

      ValerieCabanesValérie Cabanes

      Porte-parole de l’Initiative End Ecocide. Coordinatrice du groupe de travail juridique international pour la rédaction d’un amendement au Statut de la Cour pénale internationale. Co-Rédactrice de la Charte de Bruxelles. Juriste en droit international et en droits de l’homme. Porte parole de différents plaidoyers pour la défense des droits des peuples autochtones au Canada et au Brésil.

      «Ce qui s’est passé aujourd’hui est totalement magique, je ne sais pas comment nous sommes parvenus à vous réunir tous ici avec si peu de moyens, juste de l’énergie et du temps…»

       

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    • Juil 30thTRIBUNE: Les crimes contre la nature sont des crimes contre la paix et l’humanité

      Reporterre
      Pour une info libre sur l’écologie

      Les crimes contre la nature sont des crimes contre la paix et l’humanité

      Tribune de Valérie Cabanes
      lundi 28 juillet 2014

      À l’heure où la prédation de l’homme sur son environnement n’a jamais été aussi intense, un mouvement mondial est lancé pour que le crime d’écocide soit reconnu au niveau du droit international comme un crime contre la paix. Un moyen juridique indispensable et urgent pour que les agressions des grandes entreprises sur l’environnement ne restent plus impunies.

      Lire la suite sur Reporterre

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    • Juil 8thAPPEL mondial pour une Justice Internationale de l’Environnement et de la Santé

      Appel mondial pour une Justice Internationale de l’Environnement et de la Santé

      A signer sur http://iecc-tpie.org

      Affiche TPIE Charte

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    • Juil 8thCacique Raoni : Conférence au CESE

      Cacique Raoni : gardien des racines

      Conférence au Conseil Economique, Social et Environnemental du 4 juin 2014

      Une rencontre exceptionnelle.
      En présence des Caciques Raoni et Megaron, de Valérie Cabanes (End Ecocide), Philippe Desbrosses (Intelligence Verte), Gert-Peter Bruch (Planète Amazone), Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales), Christian Poirier (Amazon Watch) et Felipe Milanez.

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    • Avr 15th18ème Congrès des Juristes démocrates : En finir avec l’écocide-la prochaine étape nécessaire en droit international

      Le droit à un environnement non-pollué et sain.

      The Commission will examine the urgent need for progressive lawyers to act to save the planet from corporate greed and governmental complicity. Our children are under threat: not just a threat to the quality of their lives but to their right to life itself. From the Arctic Circle to Equatorial rain forests and polluted seas and oceans, everywhere we look, the big CO2 producers and other TNCs, in league with corrupt politicians, are devastating our planet: in Fukushima, the Niger Delta, Bhopal, the Gulf of Mexico, the Barrier Reef of Australia, the Tar Sands of Canada. By the time we get to Brussels, this list will be even longer. This is not a static threat. It is growing rapidly, as the Intergovernmental Panel on Climate Change confirmed as recently as September 2013. In past decades, faced with the threat of imminent nuclear annihilation, IADL took the lead in calling for nuclear weapons to be outlawed. Today, progressive lawyers are increasingly lending their skills to the peoples’ struggle to demand the human right to a clean and healthy environment. This demand goes hand in hand with the human right to health care: for Bangladeshi garment workers, for miners in China or asbestos workers in Italy; for the right to affordable retroviral drugs in Africa. Progressive lawyers must fight for the human right to health against the rapacious greed of Big Pharma and the destructive impact of “austerity measures.” This fight includes challenging the impunity of TNCs for destroying the health of successive generations in Bhopal, Fukushima and, in Vietnam, through Agent Orange. The United Nations itself must be compelled to compensate the people of Haiti for the suffering caused by its reckless introduction of cholera into that shockingly deprived country. The Commission will examine the role for peoples’ lawyers in:

      1. Holding extractive industries to account for environmental threats (e.g., deep sea oil drilling, fracking, asbestos mining);

      2. Challenging the Big CO2 Producers for endangering the health and sustainability of peoples (cf. Big Tobacco lawsuits);

      3. Defending the right to bear witness to environmental threats;

      4. Upholding the right of peoples to health care;

      5. Demanding reparations for victims such as those of Bhopal, Fukushima, Vietnam and the Haitian cholera epidemic;

      6. Making polluters pay and enforcing the precautionary principle under international environmental law.

       

      Nous y présentons une publication collective préparée par Prisca Merz, Valérie Cabanes et Emilie Gaillard téléchargeable ci-dessous:

      Ending Ecocide – the next necessary step in international law

      (suite…)
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    • Avr 4thConférence : Droits de la Nature

       

      Conférence Droits de la Nature Paris

      Réunion d’information – Plateforme de rencontre – Conférence de Presse

      Mercredi 9 avril de 17h30 à 18h45 – Université Pierre et Marie Curie (Jussieu)

      Venez NOMBREUX !

      Des actions voient le jour à Paris et en France dans le but de donner ses pleins Droits à la Nature ! Droit de la Nature au Bien-Être, Droits de la Nature à être Respectée, voire même condamnation des Crimes contre la Nature.

      Sur PARIS : Une conférence est organisée afin d’informer les individus et organismes intéressés – plateforme permettant aux gens qui ne se connaissent pas encore, mais qui tous désirent agir pour la même cause, de se rencontrer.

      En plus des explications sur les enjeux concernés, seront également explicitées les différentes actions en cours ou actuellement en préparation.

       

      La Presse est également conviée sur place en plus de la diffusion en amont, afin de bénéficier d’une base de renseignements pointus sur ce sujet de plus en plus porteur et de plus en plus « à la mode » chez les citoyens sensibles à l’environnement.

       

      Organisateur de la Conférence

       

      Objectif Sciences International, association à but non lucratif d’éducation aux sciences reconnue en tant que ONG internationale et ayant le Statut Consultatif Spécial auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU.

       

      Programme et Contenus

       

      De plus en plus de gouvernements, groupes de citoyens ou ONG portent des projets de Déclaration des Droits de la Nature ou de d’accession à des droits juridiques pour la Nature.

       

      Des actions sont actuellement en cours de préparatifs sur Paris et en France.

       

      Cette conférence a pour but d’informer toute personne ou tout organisme désirant connaître les détails de ces actions en cours ou à venir. Seront également présentés les plannings de mise en oeuvre des actions les plus proches.

       

      Intervenants et Présentations :

       

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      Thomas EGLI, Président d’Objectif Sciences International (voir ce lien pour plus d’infos)
      Présentation : Pour une Déclaration Universelle des Droits de la Nature ratifiée par les gouvernements ? Description des Projets actuellement en cours en Europe et dans le Monde

       

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      Valérie CABANES, Juriste, End Ecocide et membre de l’Appel de la Charte de Bruxelles (voir ce lien pour plus d’infos)
      Présentation : L’appel lancé pour la création d’un Tribunal Pénal Européen et d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé.

       

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      Luis ESPINOSA SALAS, Premier Conseiller de la Représentation Permanente de l’Equateur auprès de l’ONU De Genève (voir ce lien pour plus d’infos)
      Présentation : Les Droits au Bien-Vivre pour la Nature dans la Constitution de l’Equateur, un exemple concret de mise en oeuvre juridique.

       

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      Camille LE GOUIL, Educatrice Scientifique (voir ce lien pour plus d’infos)
      Présentation : Les Camps de Jour pour enfants DANS PARIS sur les Droits de la Nature et le suivi des animaux sauvages vivant dans la ville

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    • Mar 15thConférence au Salon Marjolaine

      Conférence le 10 octobre 2013

      SALON MARJOLAINE

      Comment les ONG relient écologie et droits humains ?

      Même si les ONG de défense des droits humains et les ONG de défense de l’environnement n’avaient pas l’habitude de faire le lien entre leurs causes, elles prennent conscience que leurs combats sont souvent liés. En effet, une pollution provoquée par une entreprise d’extraction pétrolière ou minière aura des conséquences sur la biodiversité, mais également sur la santé et la survie économique des habitants qui dépendent des ressources de la nature (pêche, agriculture, élevage) pour leur survie. Les millions de réfugiés climatiques qui doivent quitter leurs terres inondées ou asséchées doivent voir leurs droits respectés.

       


      Conférence de Valérie Cabanes au Salon Marjolaine 2013, porte-parole d’End Ecocide: « Il est urgent de revendiquer notre droit à un environnement sain ».

      Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité menacent la paix et la vie sur terre. Pour préserver les générations futures, l’humanité a le devoir de s’affranchir de sa dépendance aux énergies fossiles et de responsabiliser les multinationales.

      End Ecocide, mouvement citoyen devenu mondial, demande à l’Union européenne et aux Nations Unies de renforcer le droit répressif en matière d’atteintes à l’environnement et ainsi de mieux protéger notre droit à un environnement sain.

      L’initiative citoyenne européenne lancée en 2013 s’est transformée en 2014 en 2 pétitions pour une directive européenne sur le crime d’Ecocide et pour la création d’une justice pénale supranationale de l’Environnement et de la Santé à signer sur www.endecocide.eu

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    • Fév 20thCharte de Bruxelles

      Droit international

       

      Une charte pour la création d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé

      un article de Marie Verney sur Envirolex.fr

      Version imprimable

      31 janvier 2014

      Plusieurs organisations environnementales se sont réunies jeudi 30 janvier 2014 au Parlement européen pour signer la Charte de Bruxelles, appelant à la création d’un Tribunal Pénal Européen et d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé.

      Un consortium d’organisations environnementales se mobilise depuis plusieurs mois pour l’élaboration de la Charte de Bruxelles, rendue publique jeudi 30 janvier 2014. Parmi ces organisations figurent l’Association des Anciens Ministres de l’Environnement et Dirigeants Internationaux pour l’Environnement (AME-DIE), End Ecocide in Europe, le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la Nature soutenu par Edgar Morin, le SEJF, l’Académie Internationale des Sciences Environnementales, la SERPAJ, le Réseau des Procureurs Européens pour l’Environnement, SELVAS, la Fondation Basso, et Globe EU.

      Cette initiative a reçu le soutien de Corinne Lepage, Mikhaïl Gorbatchev, Edgar Morin et Cuno Jakob Tarfusser, juge à la Cour Pénale Internationale (CPI).

      Une approche progressive

      La Charte de Bruxelles propose une « approche progressive » en matière de sanctions à l’encontre des responsables d’atteintes à l’environnement, le but ultime étant la création d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé. Le Tribunal Moral des responsables de crimes et délits environnementaux, déjà concrétisé aujourd’hui par des initiatives telles que le Tribunal international de conscience des crimes relatifs à la Nature, constitue la première étape. Ensuite, la Charte envisage la création d’un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la Santé, qui serait un tribunal spécialisé attaché à la Cour, avec une compétence sur les questions environnementales. Autre piste envisagée : la création d’une chambre spécialisée au sein de la CJUE. Selon la direction générale des politiques internes de l’Union européenne au Parlement européen, cet objectif serait « réaliste à moyen terme ».

      Le but final à atteindre est la création d’une Cour Pénale Internationale de l‘Environnement et de la Santé qui passerait dans un premier temps par le développement des compétences actuelles de la CPI. La charte propose une révision des statuts de la CPI (articles 121, 122 et 123) pour introduire la « catastrophe environnementale » comme l’une des incriminations des crimes contre l’humanité permettant de poursuivre les responsables ayant agi de façon intentionnelle. Les signataires de la Charte souhaitent également faire reconnaître par l’ONU et la communauté internationale le principe pollueur payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable.

      En outre, les parties signataires soutiennent la création d’un nouveau crime d’ « écocide » en tant que cinquième crime contre la paix.

      La charte est ouverte à signatures et à commentaires sur le site internet de l’AME-DIE.

       

      Pour en savoir plus :

      • la Charte de Bruxelles pour la création d’un Tribunal Pénal Européen et d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé
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    • Nov 17thAllo la Terre ?

      A écouter : Prise de terre du 09.11.2013.

      Une des affiches de l'initiative "Arrêtons l'écocide en Europe" [DR]

       

      Au bout du fil, Valérie Cabanes, porte-parole de l’initiative citoyenne européenne « Arrêtons l’écocide en Europe ».

      Près de dix mois après le lancement de l’initiative, l’Europe s’est-elle mobilisée?

      Donner des droits à la Terre et criminaliser les écocides dans l’Union Européenne, c’est ce que souhaitaient les auteurs de l’initiative lors de son lancement au début de l’année 2013.

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        Un Droit pour la TerreValérie Cabanes

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