Quel est l’objet du livre « Un nouveau droit pour la Terre » ? En quoi le crime d’écocide pourrait protéger les conditions d’existence des générations à venir? Y a-t-il des signes encourageants vers la reconnaissance du crime d’écocide ?
Une interview réalisée par François Veillerette de l’ONG Générations Futures et filmée par Guillaume Bodin :
by admin with no comments yetJ’ai rejoint le mouvement #LesJoursHeureux pour faire advenir une société du bien vivre
Un livre « Et nous vivrons des jours heureux » réunissant 100 propositions pour une société plus juste, plus solidaire et plus écologique est publié par Actes Sud et sera en librairie dès le 2 Novembre 2016.
Voici la proposition que j’ai co-rédigée avec Emilie Gaillard et Dominique Bourg, choisie comme l’une des 9 mesures essentielles qui seront soumises aux candidats à l’éléction présidentielle de 2017. Tout citoyen peut commenter les mesures proposées en ligne sur https://2017agirensemble.fr/profile/lesjoursheureux
La Constitution reconnaitra des droits opposables en justice aux générations futures et à la Nature, permettant de poursuivre le fait de détruire des écosystèmes dont dépendent les êtres vivants (crime d’écocide).
Pour que l’habitabilité de la Terre soit garantie à l’humanité, le fait de menacer la sûreté de la planète doit être reconnu comme un acte criminel. Le droit doit donc s’universaliser autour d’une nouvelle valeur, l’écosystème Terre, en reconnaissant le crime d’écocide, ce qui permettra de défendre en justice le droit des écosystèmes à maintenir leurs cycles vitaux et le droit des générations futures à bénéficier de conditions d’existence dignes.
by admin with no comments yet4 octobre 2016 / Élisabeth Schneiter (Reporterre)
L’écocide désigne le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l’humanité pour exister. Conçu dans les années 1970, il a pris un contenu juridique, afin de criminaliser la destruction des écosystèmes. La juriste Valérie Cabanes, porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth (« arrêtons l’écocide planétaire »), se bat pour faire aboutir cette revendication à l’échelle internationale.
L’écocide ? C’est la destruction de ce qui est nécessaire à l’humanité pour exister. Il y a plus de 50 ans qu’on en parle ! lire la suite sur Reporterre : https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international
Emission : Grand Angle de Christophe Hennings
mardi 4 octobre à 17h03
Durée émission : 55 min
Invités
Valérie Cabanes , Juriste, porte-parole du mouvement « End Ecocide on Earth »
Elena Lasida , Enseignante, économiste
Dalibor Frioux , Philosophe
Autre émission : Le temps de le dire présentée par Stéphanie Gallet
jeudi 13 octobre à 9h03
Durée émission : 55 min
Présentée par Stéphanie Gallet
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Invités
Bibliographie
Un nouveau droit pour la Terre – Pour en finir avec l’écocide
Valérie Cabanes
éd. Seuil (2016)
Le 14 septembre 2016, le chimiste allemand Bayer a annoncé avoir conclu un accord avec l’américain Monsanto. Cette fusion, si elle est validée par les autorités de régulation, donnera naissance à un Empire qui détiendra plus d’un quart du marché planétaire des semences et des pesticides. Quelles sont les raisons de s’inquiéter ?
Invités :
– Valérie Cabanes, juriste en Droit international, auteure de Droit pour la terre dans la collection Anthropocène aux éditions du Seuil
– François Veillerette, porte-parole de Générations futures et président de Pesticide Action Network
– Yannick Jadot, député européen, candidat à la primaire d’Europe Ecologie les Verts
– Vandana Shiva, écologiste indienne
– Ali Tapsoba, porte-parole du collectif citoyen pour l’agro-écologie au Burkina Faso
Reportage :
Argentine : l’enfer du soja Monsanto par Marine de la Moissonnière.
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Vendredi 23 septembre à 19h
Lieu : Le Consulat 30 rue Ballu Paris 9e
Avec Valérie Cabanes d’End Ecocide on Earth, Sabine Gagnier d’Amnesty international et Laetitia Liebert de Sherpa
Trop souvent les grandes entreprises multinationales restent impunies alors que même que des crimes graves sont commis contre l’environnement ou les droits sociaux. Retranchées derrière leurs chaînes de sous-traitances ou tout simplement protégées par le droit national de leur pays d’origine, les victimes se retrouvent démunies pour obtenir réparation.
En s’appuyant sur sa recherche et ses interventions dans des cas de violations de droits humains liés aux activités des entreprises, Amnesty International compte obtenir des États qu’ils mettent en œuvre, sur le plan national et international, des cadres juridiques pour contraindre les entreprises à rendre des comptes. Amnesty International réclame en effet un contrôle efficace et effectif sur les entreprises dans leur pays d’origine et à l’étranger et la possibilité, pour ceux dont les droits sont bafoués, d’obtenir réparation.
Valérie Cabanes est juriste, spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains. Elle se bat depuis de nombreuses années pour la reconnaissance du crime “d’écocide” pour sanctionner les responsables d’atteintes à la Nature. Auteur du livre qui paraîtra début octobre “Un nouveau droit pour la Terre”, elle s’insurge contre ce système où les “peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. L’écocide n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis”.
by admin with no comments yetCollection Anthropocène, Editions du Seuil, Octobre 2016.
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Préface de Dominique Bourg
Ce livre est un appel à une réforme du droit international pour assurer la protection de la planète. L’auteur préconise notamment la reconnaissance d’une nouvelle catégorie de crime, l’écocide.
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (le fait de détruire la « Maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que ceux qui saccagent la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le «crime d’écocide ».
L’auteur: Valérie Cabanes
voir Bio
by admin with no comments yetSamedi 10 septembre 2016 à 10H
Cadrage introductif avec :
Jean JOUZEL, Expert membre du GIECC, rapporteur Avis Justice climatique au CESE
Agnes MICHELOT, SFDE, rapporteur Avis Justice climatique au CESE
Valérie CABANES, Juriste et porte-parole du mouvement End Ecocide On Earth
Regards Croisés immigration avec :
Jean ROUSSEAU, président de l’organisation pour une Citoyenneté Universelle
Geneviève GARRIGOS, Présidente Amnesty International
Retrouvez cet événement sur http://oceanclimax.fr/
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